Les tarines se jugent sur les mamelles

Publié le par L'Abondance en Savoie

Bonjour me voilà de retour,moi l'accroc du salon de l'agriculture de Paris,je vais vous parler du salon d'Albertville,consacré à la race tarine.

Effervescence, hier, pour le grand jour. Celui attendu, depuis plusieurs semaines, par 132 vaches. Ou plutôt par leurs 44 éleveurs et exploitations retenus, au terme d'une sélection pointue, pour le premier concours national de la race Tarentaise organisé par l'Upra éponyme depuis dix ans.

C'est à la queue leu leu, dans le ring, que les tarines défilent plus ou moins sagement. Dans chacune des 17 sections (selon leur lactation ou âge), elles sont moins d'une petite dizaine en lice. La première sera qualifiée pour les prix spéciaux et de championnat, dans l'après-midi. Celle désignée meilleure mamelle de chaque section aussi. Car la mamelle, dans un concours de la race, c'est déterminant...

Attache large, trayons courts et carrés, et profondeur de poitrine

« Si on veut qu'une vache vieillisse bien, il faut qu'elle ait, jeune, une mamelle bien accrochée, bien équilibrée », explique Emilie Joandel, de l'UCEAR (Union des coopératives d'élevage Alpes Rhône), au micro, alors que les plus jeunes vaches entrent en compétition. Et un sillon bien marqué garantit une longue carrière.

Car le concours a aussi une vertu pédagogique : expliquer au grand public les critères professionnels de qualité de la race. 210 vaches avaient été retenues sur dossiers sur des critères mêlant performances laitière et génétique. Un premier jury de deux éleveurs et un technicien de l'Upra, après visite dans toutes les exploitations, en ont gardé 132. Hier, il revenait aux deux juges professionnels du jour, Albert Bottolier de Haute-Savoie et Christian Blanc des Hautes-Alpes, de départager les prétendantes. Uniquement sur des critères morphologiques.

Et que regardent-ils ? La ligne de dos, les mamelles et leurs trayons (« fins, courts, carrés »), l'attache « large », l'aplomb arrière « secs et fins », la profondeur de la poitrine, le sillon bien marqué... À croire qu'ils n'ont pas les mêmes yeux que le visiteur lambda, plutôt séduit par une "bonne bouille" ou un regard câlin ! Grâce à leurs explications, les néophytes s'immergent progressivement dans ce milieu pointu au vocabulaire technique. Les professionnels, eux, apprécient la qualité du concours.

Au terme de la matinée et du concours de section, Jean-Pierre Perret, éleveur de Tarentaise, membre du jury de sélection, commente. « Ces dernières années, certains élevages, qui avaient commencé tôt le travail génétique, étaient en avance sur tout le monde. Aujourd'hui, on voit qu'ils restent des références, mais que derrière, d'autres ont suivi leur chemin, et ça talonne... » À ce moment-là, "Clara", du Gaec de la Dent de l'Arclusaz, remporte sa section. « Par exemple, celle-là, Bernard, son éleveur, pensait qu'on ne la retiendrait pas. Aujourd'hui elle gagne... Ça va donner confiance à beaucoup d'éleveurs de voir que le travail paye. Et c'est bien pour notre race. »

Alors voilà bien un signe de féminité,les tarines se jugent sur les mamelles!!mdr!!et moi qui préfére leur doux regard!!alors ne vous étonnez pas si la gagnante s'appelle Siliconne,suivie de Ursula!!bien sûr le jury était masculin,comme quoi!!!mais il y avait aussi Tarte,verrine,valentine,vaillante;et bien d'autres encore il faisait trés chaud et vousn'imaginez pas la joie de ces demoiselles,quand elles sont revenues au pré!!!Voilà les photos ce soir!!bisous

 

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R
<br /> <br /> Un grand bravo aux championnes et à ti la narratrice : joli reportage ! Bisous.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Coucou, en effet elles doivent être contente d'êtrre de nouveau en pleine nature!! et toi? comment ça va?<br /> <br /> <br /> Très bonne semaine et gros bisous!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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