La maison d'Antonin
Là haut dans le village vit dans cette maison,un vieil homme,par pudeur et par respect je ne l'ais pas photographier.
Et pourtant vous savez comme j'aime ces visages burinés par le temps,pourtant tous les soirs je le regarde,fendre une bûche pour allumer le feu le lendemain matin,petit homme courbé et fatigué d'une vie rude de montagnard .cet homme c'est Antonin,mais actuellement dans la solitude de ses pensées,le viel homme remonte les souvenis de toutes ces années de couple avec celle qu'il a tant aimé.
Le Viel Antonin,le regard bordé de larmes penché sur ce visage qu'un cadre découpe dans la pénombre d'un soir qui tombe.Dans le petit poêle à bois le feu craque de tout son poids,et de temps à autre les flammes poussent leurs couleurs jusqu'au souvenirs que l'homme contemple.Les mains tremblent en chevauchant la mémoire de ce passé qui vient de se coucher à l'ombre de tant d'années à remuer la terre ou faucher le blé.Vingt trois heures sonnent,onze coups clairs comme la nuit,émanent du clocher de l'église.Au loin la lune vient de s'asseoir sur la montagne,une lumiére tendre et douce baigne le pas de la porte.Et Antonin est là assis,le regard perdu,la tête dans les pensées.
Félicie depuis quelques jours s'en est allée sans un mot,sans un au revoir,pour ne pas déranger.Souvent Félicie disait qu'elle avait fait son temps,et que d'autres reprendraient le chemin de la montagne.Egaré et isolé le viel homme d'un revers de la manche essuye ces sanglots de tristesse qui roule sur ses joues.Soudain un petit sourire apparait au bord de ses lévres,je crois que par la pensée,il se noie dans les yeux bleus de Félicie.
Voilà pour aujoud'hui je vais laisser Antonin,je vous parlerai demain de sa vie avec Félicie.