Revenons un peu à mes filles
Il faut goûter l’odeur de vache . Epaisse, grasse, crémeuse, presque palpable, elle coule comme un fromage sur un fond acide de bouse, d’urine, de sueurs, où se mêlent, à l’étable, la paille humide et le foin entêtant.
Car la vache porte sa vaste odeur comme l’essence de ses vertus, nourricière et abondante. De ce fumet munificent, qui enivre les mouches et rend furieux les taons, il semble qu’on pourrait tirer encore un reste de crème, de beurre et de fromage.